Venture : NCI s’engage fortement auprès des start-ups à impact

C’est un fait : plus du tiers du portefeuille de WaterStart Capital a un impact direct sur l’environnement ou la société. Parmi ces dernières : Zeway, Blooming, Jungle, Sencrop, Poiscaille ou encore PayGreen, pour n’en citer que quelques-unes. Et alors qu’une démarche ESG a déjà été initiée depuis plusieurs années chez NCI, l’équipe a décidé d’aller plus loin en s’engageant activement dans le financement de start-ups à fort impact climatique à horizon 2030.

À quelques mois du lancement de WaterStart 2, NCI s’est fixé un objectif clair : instaurer des objectifs de réduction d’émissions carbone sous la forme de business plan impliquant les entreprises à impact climatique de son portefeuille et leurs utilisateurs finaux, pour mesurer précisément leurs effets sur le climat, au-delà des méthodologies qualitatives les plus répandues (thématiques traitées, plans d’actions…) ou des bilans carbone visant uniquement les émissions des entreprises étudiées.

« L’urgence climatique constitue un enjeu majeur pour la planète, mais aussi pour NCI. Nous avons décidé d’agir le plus concrètement possible en prenant un engagement fort en matière d’impact carbone vis-à-vis de nos souscripteurs pour notre prochain fonds, que nous lancerons au deuxième semestre 2022. Nous travaillons en ce moment sur la méthodologie avec un partenaire spécialisé dans l’impact carbone »,

explique Yves Guiol.

qui précise qu’une analyste Impact travaille en outre sur la structuration de l’impact environnemental de l’entreprise depuis septembre dernier.

Yves Guiol, directeur associé Venture de NCI

« Nous avons souhaité être très concrets et poursuivre un objectif quantitatif, chiffré en « tonnes de CO2 évitées » à l’horizon 2030 grâce au développement dans le portefeuille d’innovations à impact venant remplacer les pratiques actuelles trop carbonées dans la construction, l’immobilier, ou encore la mobilité urbaine. L’atteinte de cet objectif, en cours de chiffrage, conditionnera une part importante du carried interest de l’équipe d’investissement. Mais il n’y aura pas de quota d’impact en nombre de lignes ou en montants investis, afin de rester agiles et d’atteindre des objectifs ambitieux à la fois en termes de performance financière et de performance climatique »

ajoute-t-il.

Un message fort envoyé à ses souscripteurs.

Aux côtés d’Yves Guiol, Marine Alonso participe à la mise en place de la stratégie d’impact du futur fonds venture.