NCI sort du capital de TSEIN après avoir accompagné sa reprise avec succès

Actionnaire majoritaire de TSEIN depuis 2013, NCI a effectué sa sortie du capital de cette société basée en Normandie, après avoir accompagné avec succès sa reprise par son dirigeant actuel. Une belle success story sur laquelle revient Hubert de Germay, Directeur associé de NCI. 

Le fonds d’investissement majoritaire Major Capital, que vous avez créé en 2009, a repris TSEIN à ses fondateurs en 2013. Pourquoi ? 

Il s’agissait d’une belle PME régionale, dont les trois fondateurs partaient à la retraite, sans successeur en interne. Nous avons rencontré Jérôme Lesachey, avec qui nous avons repris l’entreprise en devenant actionnaire majoritaire à ses côtés. Ce dernier en a pris la présidence, avec une participation minoritaire. Cette reprise est l’une des opérations emblématiques de Major Capital, dont la vocation est d’accompagner les belles entreprises régionales dans leurs projets de transmission, pour en assurer la pérennité et maintenir les centres de décisions en région.

Quel rôle a joué NCI entre 2013 et 2020 ? 

En tant qu’actionnaire majoritaire, nous avons travaillé pendant près de sept années aux côtés de Jérôme Lesachey pour l’aider à mettre en place un plan d’action stratégique et à le déployer. L’objectif : assurer le développement de l’entreprise et sa pérennité. Au moment de sa reprise, TSEIN était une entreprise familiale avec un système d’informations inexistant, pas d’analyse des prix de revient industriels et une absence de gestion automatisée des stocks. Il a fallu assurer sa transformation numérique en informatisant les process, et la structurer sur le plan RH en recrutant des compétences extérieures et en recourant à la promotion interne pour les postes clefs. 

Sur le plan commercial, une stratégie de développement sectoriel a été déployée afin de diversifier son activité, principalement tournée vers l’industrie agro-alimentaire, vers d’autres secteurs tels que la pharmacie, le bâtiment, l’aérospatial, le nucléaire, le naval ou encore la balnéothérapie.

Qu’est-ce ce qui a motivé votre sortie du capital de l’entreprise l’été dernier ?

La vocation d’un fonds comme le nôtre est de sortir du capital des entreprises que nous accompagnons au bout d’un cycle de six à sept ans, une fois nos objectifs atteints. Le dirigeant de l’entreprise a pu financer notre sortie en juillet dernier, tout en devenant majoritaire, avec le soutien d’investisseurs régionaux que sont la BPI, la Caisse d’Épargne de Normandie et Normandie Participations. Nous en sommes ravis.